Serigraphies

 » …Alain Valtat was born in Paris in 1943. As with all Fine Artists he has dedicated his life to his work. He looks for « the image under all forms ». Valtat was a war reporter, working through the media of photography, radio and television. In 1974 he decided to leave the field of corresponding as he had seen « too much violence ». Movie director, editor, artistic director, Valtat returned to Paris after a stay in the USA. During his time in California he studied Urban Art and developed a new approach to image. Consequently he created a collection of silkscreen prints, images of contemporary America from « Stardust memories to Andy Warhol « …

 » …Alain Valtat est né à Paris en 1943. Comme tous les bons artistes il a consacré sa vie à son travail. Il cherche  » l’image sous toutes les formes « . Après avoir été journaliste de guerre, presse écrite, photo, radio et télévision. En 1974 il décide de quitter le domaine de l’information de guerre, il a vu « trop de violence ». Directeur de film, rédacteur, directeur artistique, Valtat retourne à Paris après un séjour aux Etats-Unis en Californie ou il étudie l’Art urbain. A son retour, il crée une collection de sérigraphies, des images de l’Amérique contemporaine « de Stardust memories à Andy Warhol « …

ALAIN VALTAT

« Rendre à la sérigraphie ses lettres de noblesse »
par Vladimir Kolpak

Des voix s’élèvent ; c’est de l’imprimerie ! Alain Valtat répond :  » Non ! c’est une forme d’art qui relève de l’estampage et dont les multiples usages industriels occultent les fantastiques possibilités de création « .

Apparue en Chine il y a plus de 5 000 ans, la sérigraphie est une technique fondée sur la perméabilité d’un tamis de soie. Il s’agit de boucher les mailles du tissu, afin de moduler le dépôt d’encre colorée qui constitue la forme et la couleur de l’image. Explication sommaire.  » Ce n’est pas la technique qui importe, précise Alain Valtat, c’est l’usage que l’on peut en faire, et la manière dont elle permet d’exprimer sa sensibilité « .

Pourtant, la sérigraphie est un continent oublié. Aux Etats-unis, Andy Warhol est pratiquement le seul à l’utiliser. En France, il existe très peu d’ateliers comparables à celui d’Alain Valtat. La plupart d’entre eux  » se cassent la gueule pour deux raisons : dans 90 % des cas, ce sont des rigolos, et de plus, la sérigraphie est un pinceau qui coûte très cher « . Face à la pauvreté des réalisations industrielles, Alain Valtat essaie de promouvoir cette technique dans son aspect d’outil de création.  » Ce qui m’intéresse, c’est l’image, et dans l’image, les couleurs ! « , précise-t-il avant de répéter;  » c’est un outil extrêmement onéreux il faut dépenser beaucoup avant de commencer à sortir des résultats intéressants « .
Alain Valtat a passé quelques temps aux Etats-Unis où il a puisé la plupart de ses inspirations  » les USA sont forts en formes et hauts en couleurs ! la vie y est rapide et violente, Je représente ce que je ressens « . Ni impressionniste, ni hyperréaliste il a exposé à Stratford en 1983 et à New York.
Actuellement, paraléllement à sa sculpture, il travaille pour des agences de publicité, réalise des affiches, tout en continuant ses recherches. Une galerie s’occupe de faire connaître son travail au travers d’expositions.
 » Il faut revenir à la sérigraphie affirme Alain Valtat avec conviction, le drame actuel, c’est que les gens ne connaissent pas la technique « . D’autant plus que des innovations se greffent sur la technique millénaire des estampes notamment l’utilisation de l’informatique pour l’analyse des couleurs et des ombres. « on va y arriver, mais c’est compliqué, déclare Alain Valtat, en attendant, le plus urgent est de rendre à la sérigraphie ses lettres de noblesse ! « .

V. K. 1985

Japon / World War II

50 x 65 cm
Vélin BFK Rives
Exemplaires signés numérotés
Signed and numbered copies
1982